Le 19 mai 2015
Nouveau pilier du marketing alimentaire, la personnalisation monte en puissance. Deux grandes stratégies se démarquent : la communication personnalisée (favorisée par le Big Data) et la customisation du produit.
Côté packaging, les exemples sont nombreux.
Côté formulation des initiatives apparaissent en DA ou en e-commerce :
La start-up Bloomizon est à l'origine d'un programme personnalisé destiné à apporter à chacun des vitamines en fonction de ses besoins. La start-up a levé 160 000 euros auprès d'investisseurs privés et a lancé en parallèle une campagne sur Kisskissbankbank.
Fondé par Mélanie et Benoît Jonniaux, Bloomizon est le fruit d'un an de travail en collaboration avec des chercheurs du CNRS et d'un partenariat noué avec le laboratoire Capsugel.
Partant du constat que chaque individu est différent et n’a donc pas les mêmes besoins en vitamines, le programme est construit sur mesure et s’adapte aux caractéristiques physiques (âge, taille, sexe…), au mode de vie (activité physique, lieu d’habitation…), et aux habitudes alimentaires de chacun. Grâce à un algorithme qui détermine les besoins en vitamines de l'internaute, celui-ci reçoit ensuite des boîtes de vitamines personnalisées. Le consommateur paye à chaque commande (10 euros pour la boîte de 30 capsules), et non par abonnement. Il peut ensuite suivre son évolution depuis une application mobile dédiée.
"Vous ne changez pas votre mode de vie, c’est le programme Bloomizon qui s’adapte à vous".
Les vitamines sont fabriquées en France, à Ploërmel, dans le laboratoire partenaire Capsugel.
Les déficits en vitamines, minéraux, acides gras ou certains acides aminés sont fréquents, et leur occurrence augmente lorsque l’on avance en âge. Si le marché des compléments alimentaires a vécu deux années dans le rouge (2008 à 2010), il affiche, selon Xerfi, une croissance de 6,5 % en 2014, sur 1,5 milliard d'euros, croissance qui devrait se confirmer dans les années à venir sur un rythme de + 5 % en moyenne entre 2015 et 2017 pour atteindre 1,7 milliard d'euros.
Les experts de Xerfi ont identifié plusieurs leviers stratégiques à destination des fabricants :
Et Bloomizon ajoute un quatrième levier, celui de la personnalisation de l'offre, à l'heure où la DATA permet de collecter des renseignements qui valent de l’or et qui peuvent mener à une approche quasiment one-to-one du consommateur… Résultats de la start-up à suivre de près !
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