Le 14 novembre 2011
Capitalisant sur le succès de St Hubert Oméga 3 dans l’univers des margarines, l’entreprise lorraine s’intéresse aux aides culinaires en proposant une alternative végétale à la crème fraîche. Le produit contient de l’huile de colza qui se substitut à la matière grasse, et du lait écrémé, apportant ainsi les protéines mais pas les lipides du lait.
La marque propose cette « crème » en version épaisse avec 20 % de matière grasse et en version fluide avec 15 % de matière grasse. St Hubert offre ainsi la possibilité de cuisiner une matière grasse végétale, riche en oméga 3, sans cholestérol et avec peu d’acides gras saturés.
En parallèle, la PME lance St Hubert 5 céréales, associant margarine et céréales (blé, orge, avoine, seigle, millet). Ce produit, alliance de plaisir et de santé, contribuerait à l'amélioration nutritionnelle du petit déjeuner en réunissant les bienfaits de la matière grasse végétale (allégée en graisse, riche en acides gras essentiels et vitamine E) et ceux des céréales (riches en fibres, glucides complexes, protéines végétales…).
L’allégation "participe au bon fonctionnement cardio-vasculaire et au maintien d’un niveau normal de cholestérol" figure sur le pack.
A noter que cette margarine est disponible en version "doux" (225g ou 450g) et "demi-sel" (225g). Grâce aux céréales, la marque vise la catégorie des 30-45 ans et rajeunit ainsi sa cible.
L’exemple de Nesfluid témoigne peut être de cette lassitude du client face aux arguments santé « trop compliqués ». Cette réelle innovation, "A chacun son hydranutrition", était peut-être trop sophistiquée pour répondre aux besoins de naturalité et de simplicité du consommateur actuel.
Selon une étude menée par un Groupe d’Etudes et de Recherche Marketing Santé (GERMS) de l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) (*), les aliments les plus représentatifs des aliments santé pour les consommateurs sont « des aliments bons pour la santé » : les fruits et légumes (78 %), les produits riches en Oméga 3 (71 %) et les produits riches en fibres ou en vitamines (67 %).
En effet, plus des deux tiers des Français connaissent ces acides gras via la publicité, les emballages ou la presse.
Les omégas 3 peuvent donc se prévaloir aujourd’hui d’un bénéfice santé perçu. Leur seule évocation –ici dans la dénomination du produit- suffirait alors à convaincre le consommateur.
(*) Titre de l’étude : Les consommateurs face aux aliments santé, « Freins, motivations & intentions ».
A lire également
Nouveau circuit de distribution pour une huile alimentaire...
Le 17/04/2018
Initiatives gouvernementales, comportement des consommateurs et reformulation des aliments, les industriels s'engagent dans la modification des recettes selon le tryptique "moins gras, moins sucré, moins salé". Présente dans les cuisines centrales depuis les années 90, Lipifluid arrive sur le marché via les pharmacies.
Une alimentation plus végétale ? Quels impacts nutritionnels ? Quels leviers de communication ?
Le 05/04/2018Le consommateur tend à associer le "tout végétal" au "super sain", ce qui mène à des incohérences entre un positionnement "healthy" et des formulations qui ne le sont pas forcément. Ainsi, pour ne pas générer d'achat déceptif, l'industriel doit réfléchir son produit dans ce sens... Place aux ingrédients sains, simples et naturels.
Le kasha surfe sur la tendance sans gluten, en restauration et bientôt en GMS.
Le 30/03/2018La tendance est à la découverte de nouveaux ingrédients qui s'immisceraient dans nos plats traditionnels pour y apporter une touche "healthy". Le sarrasin peut par exemple se prévaloir de nombreux bienfaits santé. Place aujourd'hui au kasha qui inspire à la fois des nouveaux concepts de crêperies mais également l'innovation industrielle.